Le 1er juin 2001, Denis Barral avec son ami et associé feu Roger Misraki, accueillaient les premiers clients du Péron version 21ème siècle ! Le plus vieux restaurant de la ville, fondé en 1885, renouait avec les fastes passés et une décoration répondant à un seul épithète : élégant. Les années sont passées et les fondamentaux des premières heures ont été respectés. “Nous voulions servir une cuisine méditerranéenne, lisible, des assiettes hautes en couleur” complète Denis Barral. A peine entre-t-on sur la terrasse d’accueil du restaurant que l’horizon s’offre “à bonne hauteur de vue”, comme une image cadrée à la perfection. “Notre exigence limite les services à 50-60 couverts au déjeuner et 80-90 le soir” poursuit le restaurateur qui a confié ses cuisines à Jérémy Bigou, Wilhem Cordero et leur brigade. Couteaux de Camargue à la flamme, Escabèche de rougets de roche, Subtile tartare de violets de mer et mulets, Bouillabaisse et pêche locale grillée... L’idée initiale d’offrir un lieu unique à Marseille avec la mer pour seul horizon, perdure : - Nous avons toujours la volonté de faire les choses sérieusement et pour ça nous réunissons des gens capables d’incarner le projet”. Les Marseillais dans toute leur diversité, les touristes en quête d’authenticité, mais également nombre de déjeuners d’affaires... « Tous ces univers cohabitent en harmonie sur les terrasses, en salle et à l’étage, toujours avec le Frioul, château d’If et la digue des Catalans dont les variations de lumières nous charment au quotidien ». Depuis 21 ans, cette table à fleur de vagues puise son inspiration dans le spectacle naturel environnant : « Parce que quand on exerce dans un site aussi exceptionnel, il faut l’honorer et servir une cuisine qui en soit digne ».
