Réinterpréter la recette du pastis de Saint-Tropez éclipsée de la planète spiritueux pendant 70 ans ? C’est le pari un peu fou que les compères Jan Berger, Hugues Cholez et leur bande de copains ont décidé de relever à l’issue d’une partie de pétanque serrée. Clin d’œil à l’expression bouliste « 12/12 boule de match ! », ils nous prouvent que le combo pastis-pétanque n’a pas pris une ride. De 1000 breuvages embouteillés manu militari à ses débuts, le Pastis 12/12 s’écoule à désormais 100 000 (très jolis) flacons.

Dans l’écrin aux formes vintage : un nectar qui s’inspire de la célèbre Mauresque, ce cocktail à base de pastis et de sirop d’orgeat. Un autre hommage aux premiers italiens de Saint-Tropez qui versaient une goutte d’amaretto dans leur anisé ! « Pour la recette, on est partis sur une base de pastis de Marseille, avec des macérations de plantes locales, de la fleur d’oranger, une pointe d’amande douce et de la figue qui viennent arrondir le côté anis-réglisse du pastis et diffuser des saveurs de fruits confits », expliquent-ils. L’esthétique du flacon surmonté d’un cochonnet se décline en sept univers stylisés par l’artiste Quentin Monge. De la place des Lices aux plages de Pampelonne, sans oublier une petite sieste au jardin, le Saint-Tropez des Tropéziens voyage en format bouteille-souvenir. Révérence à la distillerie marseillaise Cristal Limiñana, institution de la cité phocéenne qui participe à sa distillation, le Pastis 12/12 vient même de lancer un nouvel opus qui passe le bonjour à la Bonne Mère.

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