« C’est un jardin extraordinaire », chantait Trénet. C’est aussi un restaurant unique, car La Passarelle ne ressemble à aucune autre adresse du centre-ville. Arthur Richardson a eu un coup de cœur pour ce havre vert et calme, à quelques encablures du port, derrière La Criée. D’un côté, le jardin, des tables, son terrain de boules, son majestueux citronnier qui fait la fierté de tout le quartier, et un comptoir qui entretient l’esprit guinguette, cher au maître des lieux. Une majestueuse glycine couvre la rue et conduit à la cuisine, toute réaménagée pour gagner en fonctionnalité. « Tout est confortable », insiste Arthur qui pointe du doigt la guirlande qui distille une lumière intime et chaleureuse à la nuit tombée.

La Passarelle n’est plus le restaurant saisonnier d’autrefois, on y passe de joyeux moments toute l’année, et déguster ses spécialités entretient sa réputation : « La carte est tributaire du marché et des saisons, elle change chaque semaine, mais il y a quelques incontournables comme l’épaule d’agneau basse température, les panisses, le brownie choco-noisettes, les daurades et les loups au four ou à la plancha », énumère Arthur. À l’apéro ou pour clore une soirée, les cocktails, « élaborés avec des fruits frais, parmi lesquels le Moscow mule, le sex on the beach ou le mojito », ont toujours la cote. « On fait tout, même notre rhum arrangé. » Beaucoup de Marseillais, « des habitués surtout », et des touristes, conseillés par ces derniers, ont fait de La Passarelle un classique du périmètre Saint-Victor, car « ils ouvrent ici une parenthèse un peu hors du temps, c’est une enclave de nature bordée de canisses ». Et parce qu’Arthur a la possibilité de dresser de grandes et longues tables, La Passarelle accueille des repas de famille, des soutenances de thèse, des événements d’entreprise… Car c’est dans les belles maisons qu’on fête les moments importants d’une vie.

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