Quelques tables de bistrot éclairées à la bougie au creux des murs bruts d’un ancien garage réhabilité. Si l’ambiance d’Ivresse est minimaliste, c’est parce que l’essentiel est dans les verres et les assiettes. Les plats sont envoyés par Max qui puise sur les étals de l’épicerie paysanne bio du trottoir d’en face, de quoi composer sa carte de saison. Concombres grillés, tomates, fèves et courgettes marinées, haricots verts, mayonnaise à l’ail noir et cerises vinaigrées donnent le ton. Des assiettes sublimées par des cuissons minute et des assaisonnements pointus. Côté cave, direction l’Allemagne, l’Autriche, la Hongrie et la Catalogne avec des cuvées nature-peinture, fraîches et légères. « À partir de 16h, les gens peuvent choisir une bouteille à emporter chez eux, ou s’installer prendre un verre, puis rester dîner. C’est un lieu qui donne envie de jouer les prolongations, sans chichis ni réservation », explique Nikolaj, l’un des associés. Une formule sans formalités qui ouvre son antenne estivale, les pieds dans l’eau, au sein de l’espace d’art et association culturelle La Traverse, à Malmousque.
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