Du Piémont au Sud de la France, il n’y a qu’un coup de botte à oser : Federico Bruna l’a fait ! Quand on l’écoute parler, non sans une évidente musicalité, le propos est sérieux, précis : on comprend que le challenge de ce restaurateur turinois, qui travaille main dans la main avec son père Maurizio, se lie à une irrésistible histoire de famille. Après avoir ouvert deux premières affaires à Cannes et au Cannet-des-Maures, les Bruna ont mis le cap à Saint-Tropez. Si la clientèle (forcément) varie, l’esprit Gourd’I est inchangé : un combo épicerie/restaurant ciblé, dans un décor d’un minimalisme immaculé, pour une quinzaine d’euros le repas, à tout casser. La belle nouvelle ? On y vient dès le matin, siroter un café corsé. Et on accompagne ce rituel de gâteaux napolitains ou siciliens tout à fait typiques : baba au rhum ou sfogliatelle... ça promet ! Au fil de la journée, on retrouve à la carte la burrata ou les ravioles truffées, l’inimitable carbonara, un tiramisu d’une incroyable « crémosité ». Et pour s’hydrater le gosier ? Des vins triés sur le volet, venus aussi bien d’Italie que du golfe varois. Pourquoi pareille localité pour un restaurant si discret ? « Nous ne sommes pas tapageurs mais nous promettons le meilleur ! Nos produits d’épicerie et nos plats s’adressent aussi bien à l’ouvrier qu’au milliardaire du coin ». Ainsi, les commerciaux, les agents immobiliers, les touristes, les célébrités, « même les pilotes du circuit du Var ! » en font tour à tour leur petite cantine « dolce ». La preuve que Gourd’I se fond dans le cultissime port de pêche, en étant un lieu de surprises, d’échanges et d’inédit. « C’était un rêve que de venir s’installer ici » chantonne Federico : cette petite chaine de restauration, qui flaire bon la méditerranée, a trouvé une place toute dorée à Saint-Tropez.

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