Certaines histoires de famille ont des destins hors du commun. C’est le cas de la maison Frojo qui, depuis 1854, révolutionne le monde de l’horlogerie et de la joaillerie. Marseille, Cannes, Saint-Tropez, Val d’Isère... Frojo y fait son nid. Cette maison de référence appartient actuellement à Édouard Frojo, représentant de la cinquième génération familiale, qui assure à sa société une admirable pérennité. Au sein de ces nombreux écrins, de quels montres et bijoux se pare-t-on ? « Nous distribuons des marques telles que Rolex, Cartier, Boucheron ou Chopard mais proposons aussi notre propre joaillerie, issue de nos ateliers. On peut tout y créer, tout transformer. Le sur-mesure fait partie intégrante de notre activité » explique Capucine Imbert, la directrice Achats et Communication de la maison. Cette richesse de l’offre va de pair avec un conseil client personnalisé, « très fort et même intime ». Naissances, demandes en mariage, réussites d’examens, anniversaires... Ces étapes clé d’une vie, Frojo les accompagne. Côté fabrication, l’entreprise privilégie la main de l’homme, un savoir-faire ancestral : mais cette excellence artisanale est aujourd’hui indissociable d’innovations techniques (programmation, impression 3D). Dernière en date : « l’alliance dotée d’un système extensible en or, au confort très novateur. Grâce à cette technologie intérieure, la bague sied à toutes les variations de tour de doigt » développe Capucine. En 1976, la boutique de Saint-Tropez ouvre ses portes : la famille Frojo affectionne cette localité à part, devenue villégiature de cœur. La clientèle tropézienne ? Plus cosmopolite qu’ailleurs mais fidèle : « il y a aussi les commerçants locaux qui deviennent des clients de choix et même des amis ». Qu’on se le dise comme une confidence, Frojo est un empire du Sud de la France.
