Certaines histoires de famille ont des contours légendaires : de leur enfance parmi les cabanons du quartier, Sylvie et Thierry ont tiré les meilleures ficelles. Depuis 20 ans, ce duo frère/sœur a repris le restaurant de l’oncle Paul, ouvert en 1943. Et leur fonctionnement est bien rodé : se saisir d’un arrivage quotidien de poissons frais, proposer une carte limitée (un bon signe, comme on le sait !), respecter les aléas de la météo ou de la saisonnalité. En clair, faire du bien-manger un credo longue durée. Et pour preuve : poêlons du pêcheur, pastas palourdes, supions frits « ail et persil » super charnels... Autres options moins poissonneuses mais tout aussi savoureuses ? Les pizzas, sorties tout droit d’un four à bois datant de l’ouverture du restaurant : on salue la résistance de cet indispensable équipement !  

Et quand Sylvie s’exprime sur l’atmosphère de son établissement, la voix d’un coup s’illumine et les bons mots sont légion. L’équipe en place ? Une deuxième famille. La clientèle ? Aussi surprenante que fidèle ! Et en bonus ? Un va-et-vient de célébrités et de figures locales qui n’ont su résister à ce Paul d’attraction : « le chef Alexandre Mazzia, mais aussi des acteurs, chanteurs, mannequins, candidats de télé-réalité, sportifs... c’est un défilé ! Mention spéciale à la présence d’Adriana Karembeu, qui a fait le bonheur de tous mes serveurs... ». Un échantillon de personnalités, qui se mélange aux marseillais « pur jus », tous ayant la même quête : de la simpli-ci-té. Autre force de Paul ? Son panorama spécial : qu’il s’agisse des tables dressées entre les bateaux ou de la vue sur le port des Goudes, la magie opère. Un charme qui n’appartient d’ailleurs qu’à Marseille. Et Sylvie d’ajouter : « cette ville est une série de villages. J’aimerais qu’on la laisse respirer, qu’elle reste la plus libre possible ! ». Chez Paul, ce sentiment de liberté, c’est dans l’assiette que ses clients viennent le trouver.

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