La vie de Régine Sumeire se partage entre les soixante-quinze hectares du château de la Tour de l'Evêque, sur les contreforts des collines des Maurettes, et les douze hectares de château Barbeyrolles, maison de maître cossue, au pied de Gassin. “J’ai acheté cette propriété en 1977, pour laquelle j’ai eu un coup de cœur. Barbeyrolles était en ruine totale”, se remémore la viticultrice dont les maisons sont devenues des places fortes du vin en Provence. “Toutes ces vieilles vignes qui nous entourent ont été plantées par mon père et par mon grand-père qui savaient que, plus tard, elles offriraient un potentiel énorme et des arômes profonds”, dit Régine Sumeire pour qui “qualité et innovation sont les maîtres-mots de générations successives”. Pierre-François de Bernardi, le neveu de Régine Sumeire, et les quatorze passionnés qui font vivre la Tour de l’Evêque et de Barbeyrolles, confessent travailler les blanc, rouge et rosé avec le même bonheur. Au fil des ans, les deux domaines ont évolué mais ce qui n’a jamais changé, c’est le goût du naturel, du fruit préservé, l’amour et le respect de la nature, hérités des aïeux. Assurant que le vin est le résultat d’un important travail collectif, la vigneronne confie qu’elle ne serait “rien sans tous ceux qui sont chaque jour à [ses] côtés : Pierre-François et les belles équipes des deux domaines, des gens formidables ! Certains sont là depuis toujours, et leurs parents avant eux étaient aux côtés de mon père !”.
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