En plus d’une production béton qui enthousiasme sa clientèle, Éric s’est lancé dans une restauration architecturale soignée, réalisée en binôme avec son épouse Virginie, décoratrice et architecte d’intérieur à Marseille. Tous les bâtiments du domaine ont ainsi été retapés pour un résultat à couper le souffle : « l’occasion de donner de l’impulsion à l’œnotourisme ! ». L’art de vivre s’invite aussi à l’intérieur du Château grâce à Virginie qui y a ouvert un espace déco signé Maison l’Âne Bleu*, sa boutique marseillaise. Visites, dégustations et rencontres avec les exploitants sont autant de moments qui forgent l’identité Angueiroun. Et que signifie ce nom aux consonances familières ? « Angueiroun, en provençal, c’est la petite anguille ». Une image amusante quand on voit l’allure à laquelle Éric a déplacé des montagnes pour son vignoble. Ses valeurs d’adaptabilité et de respect environnemental justifient aussi son succès. Et si on trinquait ?

Baptisé « Angueiroun », comme le nom provençal qui désigne une petite anguille, ce château bien connu de l’appellation Côtes-de-Provence La Londe ne cesse de se frayer un chemin vers les sommets. La preuve avec sa nouvelle cuvée Enkhelis, inspirée de la Grèce antique, qui s’affiche en rouge et blanc, sur le registre du très haut-de-gamme. Seulement 900 flacons de ce précieux nectar sortiront de cave chaque année. Une gamme d’excellence qui s’inscrit dans une quête sans relâche de révélation du terroir pour Eric Dumon. Depuis son arrivée sur les terres en 1998, le vigneron s’emploie à choyer un vignoble de 40 hectares niché dans un cirque de nature face à la Méditerranée.

Un écosystème hors normes dont les cuvées Enkhelis portent la subtile empreinte. « Le blanc 2023, c’est du cristal. Très fin et élégant, il se compose majoritairement de rolle », présente Eric Dumon. Pas de bois. Un élevage court de 6 mois en œufs qui apporte de la tension au vin, maintient le fruité et sa clarté. Quant au rouge 2022, une base de cabernet sauvignon, caladoc et syrah, il a passé 18 mois en fûts. Pour chaque cépage : une barrique, sélectionnée avec minutie. « En bouche, on est sur de la soie, de la puissance et du fruité », commente le vigneron. Prochainement, le rosé Enkhelis viendra boucler la boucle de cette trilogie d’orfèvre. Sa dégustation viendra également clore une promenade au gré des plus beaux panoramas qu’offre le vignoble, grâce au cheminement imaginé par Eric Dumon.

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