Marseille, plus que jamais ville du café. Une même famille accompagne depuis 6 générations cette tradition des siècles passés où les journées se ponctuaient de cafés bus au café. Une ville marquée du sceau Henry Blanc, dirigée aujourd’hui par Michèle et Jean-Luc Blanc pour qui “le café est un produit de négociation, où les clients sont devenus des amis, parfois de père en fils”. Plusieurs tonnes de café torréfié quittent la torréfaction du quartier de la Capelette chaque semaine, “tout est manuel et l’automatisation est seulement là pour soulager la main de l’homme” précise Jean-Luc Blanc pointant du doigt la machine à capsules, 100% biodégradables et leurs cartons d’emballages 100% verts. “Ça accompagne nos gammes de cafés bio et Rainforest commerce équitable”. Le paysage est en mutation, beaucoup de bars de quartiers ferment au profit de nouveaux modes de consommation : - C’est le retour à la tradition avec le café vendu en grains ou moulu. Notre valeur ajoutée, ce sont les mélanges. Comme on parle du vin et des cépages, nous on parle café et origines”, soit quelque 130 fermes et plantations dans le monde. Avec un credo : il faut boire un café en accord avec le lieu et les circonstances dans lesquels on se trouve. Entreprise familiale qui a placé l’humain au centre de tout, Henry Blanc évolue dans un marché très concurrentiel. “Nous vendons, louons ou prêtons des machines, on mise tout sur le service, tout est personnalisé” martèle Jean-Luc Blanc qui assure répondre présent, 24h/24, à toute demande de client qui se retrouverait en panne, “parce qu’on ne laisse jamais tomber un ami”. Portée par ces valeurs, la bannière Henry Blanc flotte de Clermont-Ferrand à Monaco, de la Savoie à la Corse, et du Luberon à Toulouse en passant par Béziers. Et dre que tout est parti d’une petite tasse, il y a 6 générations.
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