Au Sorelle, tout le monde doit se sentir bien”, du café du matin à l’apéro du soir, telle est la devise de ce bar lounge fondé par Dana et Lili. D’origine napolitaine, ces deux sœurs, qui ont vécu de multiples expé- riences dans l’hôtellerie et la restauration, de Saint-Tropez à New York en passant par le Proche- Orient, sont tombées par hasard sur ce “bar à l’aban- don” et y ont vu une belle opportunité “de lui offrir une nouvelle jeunesse”. Dans une ambiance d’objets chinés, le Sorrelle aligne ses chaises 70’s tout au long du grand comptoir avec les photos noir et blanc du neveu et fils de la maison, Emmanuel Cayere. “C’est une adresse très personnelle” confie un habitué à l’heure du déjeuner. Les bruschetta (chèvre, chorizo, jambon cuit truffé) le disputent à la vraie salade César et sa fameuse sauce aux anchois et aux artichauts gratinés au parmesan. “Pour partager à l’apéro ou en guise de repas, les mez- zés du padré, les plateaux de charcuteries et de fromages ont aussi leurs adeptes” sourit Dana. Chaque jour, un plat d’inspiration française et italienne (petits farcis, brandade parmentière, gnocchi aux quatres fromages, lasagnes maison et le fabuleux tiramisu de Daniela), réunit voisins, amis et habitués. Au fil des semaines, Dana et Lili animent le comptoir avec des temps forts comme les marchés du mercredi (place des Boules) et du samedi matin juste en face. “Nos soirées musi- cales, jazzy ou rock, les rendez-vous poésie en musique ont fait du Sorelle un lieu de ralliement où les gens se parlent, échangent et se retrouvent.” La carte des vins contri- bue à cet esprit festif proposant une sélection coups de cœur : “J’ai beaucoup appris grâce à mon neveu qui m’a aidée à déceler des pépites en vins nature et biody- namiques”, reconnaît Dana. Côtes de Provence mais également bordeaux et bourgognes cohabitent avec une carte de cocktails où le spritz, le moscow mule ou encore l'espresso martini. Et si on trinquait ? On se sent si bien ici !
