Quand Jacques Montella parle de son affaire, on saisit d’emblée ce qui fait l’impérissable bagou marseillais. Ce dernier a repris le Bar de l’Avenir il y a 18 ans mais l’établissement existe depuis 1930. Des générations d’épicuriens s’y sont donc succédé, profitant d’abord du zinc accueillant pour mieux refaire le monde avant d’aller dévorer de multiples spécialités dans le patio ensoleillé. Après un pastis bien tassé, on se délecte d’alouettes sans tête, de pieds paquets, de petits farcis, de pâtes aux boulettes…
« Les plus gros cartons ? Nos pizzas et nos supions… » Autant dire que c’est toute la culture culinaire de Marseille que l’on sert au déjeuner ou au dîner. Car désormais on peut aussi apprécier l’Avenir en soirée : l’occasion d’interagir plus longuement avec la formidable équipe sur place, « une dream team », et de s’imprégner sans modération de l’ambiance familiale. « Mon bar, c’est l’Italie des années 50. C’est comme chez mémé », ajoute Jacques. Impossible, donc, de résister à ce repaire panaché et attachant. De la gouaille, des rires puissants, des coudes levés et des assiettes dévorées… Un programme plein d’avenir.
