« Après ma première ouverture de boutique, il y a désormais 35 ans, je suis allé explorer bien des domaines, notamment celui de la jardinerie grâce aux campings du coin. Mais ma passion pour le vêtement d’occasion, qu’il s’agisse de fripe classique ou de grandes marques, a repris le dessus. Aujourd’hui, ma fille Juliette poursuit cette histoire écrite depuis longtemps et ma femme Koko s’occupe du custom. Nous sommes un trio de choc, à la recherche de vraies perles vestimentaires. Notre philosophie : tous les goûts et tous les budgets sont permis ! »
Dans cette ambiance tout en noir et blanc, les vêtements sont comme des coups d’éclat. Si les pièces sont surtout féminines, les hommes ont aussi de quoi se parer, qu’il s’agisse de jeans admirablement coupés ou de workwear bien conservé. Les clientes d’Antik Bootik ont du choix : des chemisettes à prix minis aux somptueuses robes Gucci. Mais aussi du fait main, des lunettes rétro, des chapeaux, des accessoires de star et quelques objets déco. Le nom de son enseigne, Philippe le doit à une friperie ultra branchée ouverte dans le New York des années 60. Il en a changé l’orthographe, et le résultat, à l’oreille, est sans appel : l’Antik Bootik sonne comme un repaire vestimentaire mythique. Ses pépites et ses basiques, Philippe les trouve en France mais aussi en Asie, territoire réputé pour sa production de pièces d’occasion. Et l’accueil est toujours joyeux, que l’on échange avec Philippe ou sa famille. C’est intimiste et passionné. Faire de belles affaires dans un climat de joie, voilà ce qu’attendait Saint-Tropez.